Colloque : Renoncement et accès aux soins : de la recherche à l’action.

Ce Colloque s’est déroulé les 6 et 7Juin à la Cité des Sciences et de l’Industrie.

La collaboration entre l’Assurance Maladie et l’Odenore sur le renoncement et l’accès aux soins a vu le jour il y a cinq ans. Le colloque « Renoncement et accès aux soins : de la recherche à l’action » a vocation à restituer les résultats des travaux menés dans le cadre de cette collaboration et, surtout, à les mettre en discussion auprès d’acteurs institutionnels, de chercheurs, d’étudiants, d’acteurs associatifs, de professionnels de terrain, de toutes personnes impliquées ou concernées, d’une manière ou d’une autre, par la production de connaissances sur l’accès aux soins, la lutte contre des phénomènes tels ceux du non-recours ou du renoncement et l’amélioration de l’accès aux soins de santé.

Des bénévoles pour le réseau social dentaire du val de marne

Pour le réseau Social Dentaire du Val de Marne, l’AOI recherche des praticiens bénévoles (retraités ou en exercice) susceptibles de donner un peu de temps pour renforcer ses activités d’accompagnement à l’accès aux soins.

L’objectif du réseau est de permettre à des personnes en renoncement aux soins dentaires pour des raisons financières et/ou socioculturelles et en situation de vulnérabilité socio-économique de reprendre une démarche de santé dentaire dans des structures de soins de droit commun adaptées aux spécificités de leur situation médico-sociale.

Pour plus d’informations appeler le 01 57 63 99 68

L’AOI aujourd’hui

L’AOI est reconnue d’utilité publique depuis le 1er septembre 2017 par décret du 3 septembre.

Avec plus de 30 ans d’expérience sur le terrain dans des pays à situations différentes (Haïti, Afrique francophone, Asie du sud-est), le positionnement de l’AOI est d’accompagner et de faciliter, l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de stratégies innovantes en santé publique orale.

Un autre aspect est de permettre que le travail en cours se concrétise en actions reconnues et intégrées dans les politiques nationales et régionales de santé des pays concernés. L’AOI travaille dans les domaines de la formation, de la prévention (accès au fluor), de l’accès aux soins, de la sécurité des soins, de la capitalisation

d’expérience et de l’éducation au développement. Elle s’appuie sur des réseaux de compétences internationaux (universités, institutions, ONG, entreprises).

L’AOI a développé en France un programme d’éducation au développement auprès de la

profession dentaire (40 000 chirurgiens–dentistes) et des entreprises du secteur dentaire.

Une recherche de fonds innovante avec les opérations « cabinets solidaires »  et « entreprises partenaires » qui permet à l’association d’augmenter ses fonds propres et ainsi de garantir les engagements dans les cofinancements de projets, d’initier des analyses de situation et d’assurer le suivi des projets une fois les cofinancements terminés. L’AOI a effectué un audit interne qui a débouché sur l’adoption d’un plan stratégique.

L’association compte 380 adhérents et 1500 donateurs. Le conseil d’administration est composé de 15 membres. L’association est membre de l’Association dentaire française (ADF), du CRID, du F3E, de Coordination sud et du INGO Network au Laos.

Réseau Social Dentaire du Val de Marne

4_LOGO_SC_BASELINE_CARREL’AOI a un agrément pour 3 ans pour accueillir des volontaires dans le cadre du Service Civique.

Jeanne Rita Ntsama a rejoint l’équipe du réseau le 3 avril pour 10 mois. Elle est  en Master 2 Sociologie Pratiques et Politiques Locales de  Santé à l’Université des Sciences et Technologie de Lille.

Jeanne participe  :

– à la coordination du réseau (mise en place et suivi de partenariats avec les travailleurs sociaux, organisation et plannings des activités, travail en équipe),

– à la sensibilisation du public,

– à l’information et au suivi de l’accès aux soins, soit dans les structures sociales (actions collectives, permanences d’information) soit par téléphone,

– à l’animation des réseaux sociaux.

Opération microDON au Monoprix de Meudon

1160-img-0e496cfc324e4480188590404d4af43fOpération carte microDON*

 

Les 9, 10 et 11 décembre,   le temps d’un week end, des associations locales des Hauts de Seine invitent les citoyens à les soutenir à l’aide de la carte microDON : cette carte dotée d’un code-barres permet de faire un don de 2€ ou plus en caisse.

Faites un beau geste contre le renoncement aux soins dentaires !

Pour participer à l’opération microDON, l’AOI vous donne rendez-vous :

– au MONOPRIX de Meudon (92) les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 décembre,

ou

– sur le site microDON jusqu’au 18 décembre.

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*MicroDON est une entreprise sociale agréée solidaire dont le coeur de métier est le développement d’outils innovants de levée de fonds pour les associations.

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1er juillet 2016 : Le site sur l’accès aux soins bucco-dentaires actualisé !

ACCESAUXSOINSLe site sur l’accès aux soins bucco-dentaires a été mis en place avec le soutien de la Direction Générale de la Santé. Il est régulièrement mis à jour.

Quels objectifs ? Améliorer l’accès aux soins dentaires des personnes les plus vulnérables et contribuer à la réduction des inégalités sociales de santé.

Pour qui ? Toute personne cherchant des informations sur l’accès aux soins bucco-dentaires : patients, chirurgiens-dentistes, professionnels de structures sanitaires et sociales, etc.

Quel contenu ? Les informations nécessaires pour accéder aux soins dentaires telles que – des informations sur la protection sociale : Laquelle pour quelle situation ? Sous quelles conditions ? Comment faire mes démarches ? Quels sont mes droits et comment les faire appliquer ? Quels soins bucco-dentaires sont pris en charge ? Ou trouver de l’aide pour faire valoir mes droits ?

– des informations sur l’offre de soins : Ou me faire soigner ? Quels sont les structures composant l’offre de soin ? Quels sont mes droits et mes devoirs ? Quels sont les droits et les devoirs du praticien ?

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Analyse de livre parue dans la revue « Santé Publique »

imagesEn finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté
Jean-Christophe Sarrot, Bruno Tardieu, Marie-France Zimmer, Préface Dominique Baudis
Ivry-sur-Seine (France) : Coédition Éditions de l’Atelier, Collection Social ECO HC ; 2014. 220 p
Alors que les inégalités sociales de santé constituent une priorité de santé publique, il est bon de lire, relire et faire lire ce petit livre (220 pages, quand-même, mais en format In-12), seconde édition, enrichie, d’un opuscule paru en 2013, et préfacé par Dominique Baudis, alors Défenseur des droits. Les 33 000 exemplaires de ce premier tirage ont été diffusés en moins d’un an. En 2014, pour un prix de 5 €, permis grâce à la solidarité inter-associative, ATD Quart Monde nous apporte 104 réponses argumentées, bibliographie à l’appui, à des assertions fréquemment entendues dans la population mais aussi de la part des professionnels.

Dans Politis, lors de la publication de la première édition, Ingrid Merckx citait brièvement quelques-unes des réponses :

« Oui, le système de protection sociale atténue les impacts de la pauvreté. Non, les gens qui vivent à la rue ne l’ont pas choisi. Si, les sans-abri veulent travailler : en 2001, 36 % étaient en recherche d’emploi. Non, la pauvreté ne peut pas arriver à tout le monde : elle résulte d’un cumul de difficultés (rupture familiale, licenciements, placements dans l’enfance). En revanche, la peur de se retrouver sans domicile est très répandue. Non, les pauvres ne font pas des enfants pour toucher les aides : malgré les aides, choisir d’avoir des enfants, c’est choisir de vivre avec moins d’argent par personne. Non, les pauvres ne profitent pas des aides : le taux de non-recours atteint 50 % pour le RSA, 29 % pour la CMU complémentaire, 62 % pour le tarif spécial solidarité d’EDF, 50 à 70 % pour les tarifs sociaux dans les transports urbains. Non, on ne gagne pas plus avec le revenu de solidarité active (RSA) qu’avec le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) : les familles qui galèrent avec le Smic galèrent encore plus avec le RSA. Oui, les pauvres peuvent posséder un téléphone portable et un écran plat : mais ce ne sont pas des indicateurs de richesse, contrairement au fait de posséder une voiture ou de manger de la
viande, par exemple. Non, les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) n’en profitent pas pour faire des soins de confort : leur consommation de soins est légèrement supérieure à la moyenne mais leur état de santé moins bon. Si, les pauvres paient des impôts : ils échappent à l’impôt sur le revenu mais paient la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les taxes sur les alcools et le tabac. »
Point n’est besoin d’argumenter plus avant. Dans son avant-propos, Marie-France Zimmer écrit « Les préjugés sur les pauvres sont trop répandus dans notre société. […] Pour  répondre à tout ce que l’on entend sur eux et sur nous, il est important de se référer à des
études et des chiffres officiels. Vous n’imaginez pas combien c’est vital pour nous ». Marie-France, membre de la Délégation nationale d’ATD Quart Monde France, sait ce que pauvreté veut dire et peut légitimement parler à la première personne. « Les pauvres sont les meilleurs experts de la pauvreté » disait Joseph Wresinski, fondateur d’ATD. Les écouter, les considérer dans leur richesse d’experts de ce qu’ils vivent, et dans leurs autres richesses, agir contre les préjugés, c’est lutter contre les inégalités sociales, et ce petit livre
peut y contribuer.
Jean-Pierre Deschamps

Analyse de livre  parue dans Santé Publique 2014/6 (Vol. 26)

Une nouvelle affiche pour le N° Vert dans le 94

AOi essai04Emmanuel  Guibert et Frédéric Lemercier ont conjugué leurs talents pour cette nouvelle affiche  pour le Réseau Social Dentaire (RSD) du 94.

Les activités  du RSD  ont pour objectif de permettre à des personnes* de reprendre une démarche de santé dentaire dans des structures de soins de droit commun adaptées aux spécificités de leur situation médico-sociale.

Les moyens sont la communication d’informations et l’accompagnement médico-social pour lever les blocages. Un numéro vert (gratuit) a été mis en service pour informer les intervenants sociaux et/ou le public.

*La population touchée est    

  • en renoncement aux soins dentaires pour des raisons financières et/ou socioculturelles.
  • en situation de vulnérabilité socio-économique. Elle fréquente des structures sociales locales en raison de difficultés liées aux ressources, au logement, au travail…

Les origines des ruptures avec le système de soins dentaires peuvent être liées à des questions  administratives (droits) et/ou financières, à des refus de soins, à difficultés relationnelles avec le système de santé (structures ou professionnels).

Deux catégories de personnes sont particulièrement représentées : le public d’origine étrangère (plus de 75 %) et les bénéficiaires du RSA.

Nombre de bénéficiaires : 800.

20 mars : rencontre autour des activités du Réseau Social Dentaire (RSD) du Val de Marne

A l’initiative de l’AreseauOI qui intervient dans ce département depuis 1996 et a repris, en 2012, le RSD dont elle était l’un des acteurs depuis sa création en 2005, une réunion de présentation des activités de ce Réseau a eu lieu le 20 mars à l’hôpital Charles Foix d’Ivry sur Seine.

Rappelons que l’objectif du RSD est de faciliter l’accès aux soins dentaires de personnes en  situation de précarité par l’information et l’accompagnement, en s’appuyant sur des partenariats avec des structures sociales et sanitaires. Jusqu’alors centré sur Ivry sur Seine et Vitry sur Seine, il va s’étendre sur d’autres communes du Val de Marne.reseau 2

Le réseau est une action à la charnière des secteurs sociaux et médicaux qui vise un public précaire en renoncement aux soins dentaires. L’importance du renoncement aux soins des personnes précaires est bien connu. La santé dentaire étant bien un des facteurs de la spirale de la précarité. La problématique fait intervenir plusieurs types d’obstacles, c’est leur intrication qui fait la complexité de l’accès aux soins dans notre domaine et qui fait que les réponses efficaces sont individuelles.

Au cours de la séance, une présentation des activités 2013 et des perspectives a été faite  aux partenaires institutionnels et associatifs venus pour partager les attentes et les réflexions sur l’avenir du réseau.

Pour en savoir plus :

Site accès aux soins des personnes démunies

Publication dans le CDF Janvier 2013 concernant le renoncement aux soins

Quiz – Renoncements aux soins dentaires et précarité en France – novembre 2012