En novembre 2022, Guillemette Clapeau et François Courtel ont conduit un audit en Prévention et contrôle des infections (PCI) à l’hôpital central de Settathirath avec la participation de l’équipe AOI au Laos.
En novembre 2022, Guillemette Clapeau et François Courtel ont conduit un audit en Prévention et contrôle des infections (PCI) à l’hôpital central de Settathirath avec la participation de l’équipe AOI au Laos.
Le CDF a publié dans son édition du 17 décembre, un article sur le travail réalisé par l’AOI avec l’OMS qui porte sur la réalisation de 3 vidéos d’animation (en 7 langues). Elles concernent les mesures à prendre à l’accueil du patient, au cours du soin et après le soin.
L’objectif est de rendre accessible une information essentielle en cette période de pandémie au plus grand nombre de soignants. Cela contribue à limiter la contamination croisée soignants/patient par l’amélioration et le contrôle de l’infection dans les services de soins bucco-dentaires en particulier dans les milieux à ressources limitées.
Le bureau de l’AOI au Laos a réduit ses activités, gelé les actions sur le terrain et organisé le télétravail depuis le 19 mars. Au Laos, les mesures de confinement se sont mises en place le 30 mars dernier. Depuis le 1er avril, tous les postes-frontière du Laos sont fermés et il n’y a donc plus d’entrée ni de sortie sur le territoire jusqu’à nouvel ordre. Continuer la lecture
Le comité de pilotage de l’AOI s’est réuni le 30 novembre dernier à l’occasion du congrès de l’ADF qui s’est tenu au Palais des Congrès (Paris). L’occasion de faire le point sur nos différents projets. Voici les principaux points abordés à cet occasion.
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Article Le Chirurgien-dentiste de France – 1er mars 2018
Dans un article paru dans le Chirurgien-dentiste de France le 1er mars 2018, le Dr Hubert Barrenes fait le point sur l’évaluation qu’il a menée du projet d’appui au développement de la santé orale au Laos et à Madagascar à la demande de l’AOI en partenariat avec le F3E.
La stratégie de collaboration entre les ministères de la Santé, l’Université, les acteurs locaux et l’AOI est axée sur la formation, la sécurité de soins et la prévention .
L‘article paru dans le CDF présente la démarche d’évaluation sur le projet .
L’offre de soins à Madagascar est assurée par 1250 chirurgiens-dentistes pour une population d’environ 22 millions d’habitants. La répartition de ce personnel pose un problème en termes de couverture nationale. A cela, il faut ajouter la vétusté des équipements, les ruptures de stock de consommables qui paralysent régulièrement le fonctionnement des services.
Pour faire face à ces difficultés, le service bucco-dentaire du Ministère de la Santé a pour objectif d’améliorer l’état de santé de la population par une approche préventive, promotionnelle et intégrée.
Avec le programme de médicalisation des zones rurales initié par Santé Sud, 105 médecins généralistes communautaires (MGC) se sont installés.
60 ont été formés à la prise en charge de l’urgence dentaire et fournissent les services de proximité à la population.
En septembre 2015, une évaluation de 10 d’entre eux a été menée par le Ministère de la Santé, Santé Sud et AOI. Elle a concerné les conditions d’exercice, la prévention des infections liées aux soins, la prise en charge du patient et l’intégration du soulagement de la douleur bucco-dentaire aux activités du centre médical.
Il en ressort une amélioration de l’offre de soins, de l’accessibilité géographique et financière des populations. La prise en charge de la douleur dentaire proposée répond à la demande d’une population isolée. Dans l’ensemble, les gestes techniques, les décisions thérapeutiques et la prescription montrent que les médecins ont un niveau de pratique bien assimilé. Ils sont conscients des risques des infections liées aux soins et connaissent les modalités théoriques pour les réduire au mieux. L’intégration des activités dentaires dans leur exercice quotidien est une réalité et demande un suivi.
Le Ministère de la Santé travaille à la mise en œuvre d’un référentiel d’hygiène standardisé prenant en compte l’ergonomie des soins, les protocoles de traitement des surfaces et de l’instrumentation.
Cette initiative contribue à améliorer l’offre de soins en zone rurale par une prise en charge de la douleur dentaire adaptée aux réalités socio-économiques et basée sur de bonnes pratiques.