La FFO et les Journées de l’Orthodontie, partenaires de l’AOI au Cambodge

La FFO et les Journées de l’Orthodontie sont partenaires de l’AOI.

Cette année,  avec  votre inscription au congrès en faisant un don de 5 € ou plus.  2925€ on été versés pour  soutenir l’hôpital de Bakan  au Cambodge*

Appui à l’amélioration de la qualité des soins à l’hôpital de Bakan

L’AOI est présente au Cambodge depuis 1998 et a soutenu la faculté dentaire de Phnom Penh et le ministère de la santé pour la mise en place de programmes bénéficiant à la santé des populations.Grâce au cofinancement de l’AFD, l’AOI a notamment soutenu l’amélioration de la qualité des soins dans 15 hôpitaux entre 2009 et 2013. Depuis 2014, l’AOI réduit son soutien au Cambodge, mais conserve des liens avec ses partenaires cambodgiens et appsterilisation avantuie régulièrement des projets.

L’hôpital de Bakan est situé dans la province de Pursat, à 200 km de Phnom Penh, il couvre une population de 133200 habitants et a sollicité un appui pour améliorer la qualité des soins.

Le personnel de l’hôpital souhaitait améliorer les standards dans la stérilisation et trois services de soins : la petite chirurgsterilisation apresie, le service dentaire et la maternité.

Malgré une bonne motivation du personnel, la stérilisation centrale et les services était mal agencés, manquaient d’instrumentation et de rangements appropriés posant des risques concernant la transmission d’infections liées aux soins. Un système de lavpetite chirurgie avantage des mains avait  déjà été mis en place et apportait de bons résultats.

L’AOI a été sollicitée par le ministère de la Santé pour soutenir cet hôpital.

A partir  de juillet 2015, des travaux ont été effectués dans la stérilisation centrale, en petite chirurgie et dans le service dentaire  afin de réaménager les locaux, créer des espaces de rangement appropriés. Du matériel  complémentaire a été fourni  en petite chirurgie et dans le service dentaire, permettant ainsi de réaliser des sets par actes pour chaque discipline.

Le ministère de lpetite chirurgie aprèsa santé souhaite continuer à bénéficier du soutien de l’AOI pour pouvoir répondre aux demandes d’hôpitaux ou de centres de santé dont les équipes motivées souhaitent améliorer la qualité de leurs services.

François Courtel
1er Janvier 2016

Voyage d’étude et d’échange d’expériences au Laos et au Cambodge (2/2)

Suite du voyage d’étude et d’échange du 02 au 13 décembre au Laos et au Cambodge réalisé par le Docteur Eva Ranivoharilanteo, Chef de Service de la Santé Mentale et Santé Bucco-Dentaire, Direction de la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles de Madagascar et de Mme Eulalie Noeliarisoa, Responsable Suivi et Evaluation au service santé mentale et bucco-dentaire de Madagascar 

Deuxième étape du voyage : le Cambodge

Nous avons été frappées par l’immensité de la ville, les nombreux tuk-tuk et motos qui circulent dans tous les sens. En  dépit d’une mauvaise image, a priori, du Cambodge concernant la sécurité (notamment au travers de reportages sur les enfants des rues), nous avons été agréablement surprises de constater le contraire.

CIMG2692Dès le premier jour, avec François Courtel et l’équipe du Ministère,  nous prenons la route vers la province de Kampong Chhnang  pour voir deux hôpitaux : le premier (hôpital de Prey Chor), est équivalent au centre hospitalier de District à Madagascar, et le deuxième, plus grand, l’hôpital Provincial de Kampong Chhnang.

 

CIMG2715A l’hôpital de Prey Chor, les activités de prévention des infections liées aux soins sont bien appliquées avec le système de stérilisation centrale. Le service de dentisterie enregistre le plus grand nombre de patients pour tout l’ensemble de l’hôpital, cas rare dans notre pays.

 

 

Dans cette même province, nous avons pu observer des activités en milieu scolaire (Aknouwat), appuyées conjointement par le GIZ, le ministère de l’Education, les partenaires du ministère de la Santé, y compris l’AOI. Nous avons noté la forte implication de la communauté, notamment pour la construction de lavabos pour l’hygiène dentaire et des mains.

Nous avons été très étonnées de voir, qu’ici, on forme des infirmiers dentaires qui peuvent exercer et réaliser quelques actes  de dentisterie. Il y a également des tradipraticiens  qui sont autorisés à prendre en charges les maladies bucco-dentaires, chose  encore inacceptable à Madagascar.

CIMG2824Au Ministère de la Santé, les exposés présentés par le Docteur Sithan et Tepirou et leur équipe sur leurs activités, nous ont donné beaucoup d’informations… et d’inspiration. Chacun des huit chirurgiens-dentistes qui composent le service de la santé bucco-dentaire, malgré un volume d’activités considérable, est affecté à un volet précis du programme, bel esprit d’équipe ! Ils ont pu établir un réseau de partenariat et ont pu réaliser diverses activités, supportées par le budget HSSP2 du Ministère. Par exemple, la prévention en milieu scolaire pour les enfants en primaire a bien démarré, même dans les écoles sans lavabo (utilisant des cuvettes plastiques), activité  également vulgarisée dans quatre centres spécialisés pour les enfants handicapés

Dr Tépirou a pu bénéficier d’une formation sur l’analyse du fluor et le service peut assurer lui-même le contrôle qualité du sel, de l’eau de boisson et du dentifrice. Ce qui nous a conduit à penser que si Madagascar en bénéficie, une partie des problèmes  concernant  le contrôle qualité des sources de fluor se résoudrait d’elle-même. Avec l’appui technique et financier de l’AOI, le Cambodge a pu établir une cartographie du fluor et mener les enquêtes nationales sur l’état de santé orale de la population.

Autant de réalisations nous donnent envie de faire plus  à Madagascar !

CIMG2870A la faculté dentaire, l’appui de l’AOI a concerné la formation en matière de lutte contre les infections croisées et l’installation d’une stérilisation centrale. Nous avons été interpellées par la facilité avec laquelle le personnel de la stérilisation a pu se familiariser avec tous les différents types d’instruments (il n’a plus besoin de consulter le livre de numérotage de chaque instrument pour constituer les sets).

Ces échanges, ces rencontres sont enrichissantes. C’est une partie de mon métier que j’aime beaucoup. C’était un périple jalonné de découvertes qui, sûrement apportera sa pierre à l’édifice du développement de la santé bucco-dentaire à Madagascar. Merci à l’AOI !

Phnom Penh, samedi 13 décembre 2014

Docteur Eva Ranivoharilanteo,
Chef de Service de la Santé Mentale et Santé Bucco-Dentaire,
Direction de la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles de Madagascar

 

Séance AOI – La formation universitaire dans les pays en développement : quelles actions pour quels résultats ?

IMG_8186« La formation universitaire dans les pays en développement : Quelles actions pour quels  résultats ? »

La séance,  présidée par Stéphanie Tubert, doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Clermont Ferrand s’est déroulé le 28 novembre 2014 dans le cadre du Congrès de l’ADF. Enjeu majeur des actions de développement, la formation des professionnels impliqués est une condition essentielle de la réussite. La séance  a présenté quelques cadres d’intervention, les actions engagées et le bilan à tirer de chaque expérience.

Yan-Loïg Turpin a présenté les modalités et l’enjeux de la formation, effectuée avec Dominique Roux, de 7 enseignants  de la faculté de Phnom Penh, au  Cambodge.

Avant la remise de deux bourses à des étudiantes par le Président du Conseil de l’Ordre de l’Indre Bruno Meymandi  Nejad, Jean-Baptiste Pamar a évoqué son retour d’expérience  au Cambodge. Il a pu ainsi mieux appréhender le rôle d’appui que l’AOI dans l’accompagnement de la mise en  place des différentes activités  (formation, prévention, sécurité des soins, accès aux soins) du service de santé bucco-dentaire du ministère de la santé cambodgien .

L’engagement  de GACD   a été présenté par Laurent Chometon.

Jean-Claude Borel a montré les possibilités et les limites d’un accompagnement d’une équipe du service de prothèse à Vientiane au Laos en insistant sur les difficultés  dans un tel projet.

Avant de conclure avec la communication de Marco Negro sur le master enseigné par l’association COI à Turin, Christopher Holmgren a montré  la nécessité du développement de la recherche opérationnelle dans les pays en développement.

La séance s’est poursuivie par un apéritif dans le bureau de l’AOI au congrès qui a permis aux différents conférenciers et les auditeurs de prolonger la discussion.

Hubert Weil

 

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L’Epicerie solidaire et la santé

Image1L’AOI a été sollicitée par une Epicerie Solidaire développant son activité à Saint-Brévin-les-Pins, à quelques kilomètres de Saint Nazaire. L’approche des personnes en difficultés y est très semblable, dans sa conception, à la démarche de l’AOI dans la mission France. L’Epicerie Solidaire voit dans le rétablissement de la santé, l’occasion de rétablir ou de maintenir le lien social.

La tenue de l’AG de l’AOI à Nantes, le 13 juin dernier, a constitué une opportunité pour cette association d’entrer en relation avec l’offre de soins locale. Jean Peyron, Président de l’Epicerie Solidaire Brevinoise et Julie Gérard, Conseillère en économie sociale et familiale, ont pu échanger sur le thème – santé et précarité – avec les professionnels de santé présents. Ils ont commenté les résultats d’une enquête de santé réalisée fin mai-début juin au sein de l’Epicerie.

L’enquête s’est adressée à 65 familles fréquentant l’Epicerie solidaire pendant cette période. Elle laisse apparaître les résultats suivants :

Les besoins
Pour 75% des répondants, la santé est une de leurs préoccupations principales, que ce soit pour eux ou leurs enfants. Si 67% des usagers connaissent le bilan de santé gratuit de la Sécurité Sociale, 12,5% d’entre eux ne consultent jamais de spécialiste.
54% des personnes interrogées disent avoir besoin de soins qu’elles n’effectuent pas pour le moment. La majorité d’entre elles évoquent des raisons financières. D’autres raisons sont aussi invoquées : phobie, attente ou manque de temps.

Les freins
82% des personnes sont freinées par le coût des soins restant à leur charge. Les plus cités sont :

  • les soins dentaires (28%)
  • l’optique (21%)
  • l’orthodontie (7%)

Le coût des médicaments et les dépassements d’honoraires sont aussi évoqués.

Les aides
Lorsqu’on demande aux personnes si elles ont connaissance des revenus mensuels permettant d’accéder à la CMU ou à l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS), la moitié des personnes ne peut répondre, l’autre moitié prend les minima sociaux comme référence (RSA, AAH, ASS…).
8% des usagers, n’ont pas de complémentaire santé, qu’il s’agisse de la CMU-C ou d’une autre mutuelle. Ces personnes ne savent pas qu’elles pourraient bénéficier d’une Aide à la Complémentaire Santé (ACS) ou de la CMU-C.
Enfin 32% des personnes ayant répondu ont été confrontées à un refus de prise en charge médicale parce qu’elles sont bénéficiaires de la CMU.

Cette enquête fait donc ressortir pour la population interrogée une réelle problématique concernant l’accès à la santé, malgré les systèmes d’aides existants, et des besoins en soins dentaires importants non satisfaits.

Pour conclure, les intervenants précisent que leur souhait n’est pas de créer une structure de santé au sein de l’association, mais de tenter d’améliorer l’accès aux soins pour les personnes en difficulté. Elles évoquent l’idée de favoriser les contacts avec les référents locaux dans les différents domaines de santé.

Cambodge : collaboration du ministère de la Santé et de l’AOI

OLYMPUS DIGITAL CAMERADepuis le début de sa présence au Cambodge en 1998, l’AOI soutient les institutions locales dans leur démarche d’amélioration de la santé des populations.

Dans une interview parue dans le Chirurgien-Dentiste de France n° 1624 du 26 juin 2014, le Dr Hak Sithan qui dirige le secteur dentaire au ministère de la Santé a présenté un bilan de l’action menée avec l’AOI pour la prévention des infections liées aux soins dans les hôpitaux.

 

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 Zone de traitement de l’instrumentation avant et après réhabilitation

Sur l’île rouge

mada 2Depuis qu’il a rejoint l’AOI en 1998, Madagascar n’a presque plus de secrets pour Christophe Herran.

Pour La Lettre de l’Ordre, il a accepté d’évoquer les conditions et la richesse de son expérience. Il précise comment, ici comme ailleurs, l’AOI s’inscrit dans une démarche d’aide au développement avec un rôle d’appui et de conseil et souligne les conditions de pérennisation des actions.

Pour en savoir plus, téléchargez l’entretien paru dans La Lettre n° 127

 

Cambodge : découverte d’un projet de développement

P1650830Deux étudiants, en fin de 6e année, Vincent Goldberg et Roddy Kheng, bénéficiaires d’une bourse du Conseil départemental de l’Ordre des Chirurgiens-dentistes de l’Indre et de l’Union régionale des professions de santé (URPS) du Centre, ont pu se rendre au Cambodge pendant un mois en 2013 et découvrir le projet AOI.

Faisant suite à la découverte de ce projet de développement, ils viennent de soutenir leur thèse, obtenant les félicitations du jury. Pour découvrir leurs impressions téléchargez l’article paru dans le Chirurgien Dentiste de France n° 1615-1616 du 17-24 avril 2014.

La transparence des comptes

Parler d’argent est souvent délicat, voire tabou. Parler de financement provoque immanquablement des interrogations sur les circulations financières et d’impalpables dispersions. Parce que les projets soutenus ne peuvent se monter et encore moins être pérennisés sans financement, l’AOI explique son fonctionnement et exprime son besoin de soutien par chacun de nous. Téléchargez l’article