Cambodge : amélioration de la qualité des services dentaires

cambmars2013L’AOI appuie le Ministère de la santé pour l’amélioration des services de soins au Cambodge. Depuis 2010, 14 hôpitaux ont été rénovés (Angkor Cheï, Bati, Prey veng, Kompong chnang, Pursat, Kompong thom, Takeo, Prey chor, OD south, Svay rieng, Chouk, Neak lueng, Kirivong, Siem Reap). 10 Centres de santé ont également été appuyés en 2013.

carte hopitaux

Voir les publications en 2014 sur le projet:  1  2

Voir la page Cambodge pour plus de détails sur le projet

Prévention scolaire au Cambodge

Dans le cadre de l’appui à l’équipe du ministère de la santé, l’AOI poursuit son soutien sur plusieurs axes. Parmi ceux-ci, un article, paru dans le CDF n° 1609 du 6 mars, présente le développement de programmes visant à lutter, en particulier, contre la carie dentaire, les maladies intestinales et respiratoires et plus particulièrement la prévention dans les écoles primaires et les maternelles.

2 Rampe à eau et brossageAu niveau national, ce programme de prévention scolaire est actuellement mené dans 260 écoles dont 4 écoles pour handicapés et touche 82 000 enfants.
Les activités développées sont le brossage avec du dentifrice fluoré, le lavage des mains et l’éducation à l’hygiène qui s’appuient sur des démonstrations pratiques dans les écoles et la communauté.

 

3 Lavage des mains

Au travers du cas de l’école de Lug Veak à Kampong Chnang, on découvre le déroulement quotidien du programme pour lequel le budget d’installation des rampes à eau a été inférieur à 2000 $US afin d’assurer la reproductibilité du programme dans d’autres écoles. Le coût annuel par enfant est estimé à 0,50 $US (dentifrice, savon, brosse à dents).

Les effets attendus du programme sont la réduction des infections et de la carie dentaire, et, par voie de conséquence, de l’absentéisme scolaire. Son succès repose sur sa simplicité et  son faible coût et sa pérennité sur l’implication du gouvernement, des enseignants, des parents et des communautés locales. Téléchargez l’article

Cambodge : amélioration de la sécurité des soins dans 14 hôpitaux et 5 centres de santé, un premier bilan

2 Rampe à eau et brossageDu 16 au 25 janvier dernier, Jacques Abellard, François Courtel, Bernard Decroix  et Christian Pellistrandi  ont fait  le point avec Hak Sitan et son staff en charge de la santé bucco-dentaire au ministère de la santé sur les actions menées. Dans cette équipe, les 8 personnes qui la composent ont tous une  formation en santé publique. Il faut souligner la qualité du partenariat  dans la conduite des actions de formation, d’accès aux soins et de prévention où l’AOI  a un rôle d’appui et  de conseil.

Un travail a été entrepris dans  14 hôpitaux et 5 centres de santé sur la prévention des infections nosocomiales. La démarche est la suivante : identification des centres, formation du personnel avec réalisation et diffusion d’outils pédagogiques, travaux si nécessaires (paillasse, armoires  vitrées, sol) mise en place de sets de soins (1 acte => 1 set) et suivi. L’innovation réside en une approche globale petite chirurgie, maternité et dentaire pour l’amélioration de l’offre de soins.

Par exemple, à 20km de Battambang, parmi les centres de santé, celui d’Omal est un modèle du genre : forte motivation du  chef de centre (infirmier dentaire),  réhabilitation.

Salle d'accouchement

Omal : Salle d’accouchement

Omal : Salle petite chirurgie, dentaire et stérilisation

Omal : Salle petite chirurgie, dentaire et stérilisation

Phnom Penh, le 23 janvier 2014

Cambodge : Réhabilitation d’un hôpital

Cambodge Paysage Présente au Cambodge depuis 1998, l’AOI accompagne l’équipe du ministère de la Santé
et l’aide à réaliser ses projets grâce à un appui technique et financier.

Dans le cadre du programme national de lutte contre les infections nosocomiales, 14 hôpitaux et 10 centres de santé ont été identifiés afin de devenir des services « modèles ». salle  de stérilisationParmi ceux-ci  9 hôpitaux
et 1 centre de santé ont déjà été réhabilités.

Présentation de la méthodologie, des différentes étapes et premier bilan avec l’exemple de l’hôpital
de Prey Chor.

Le Chirurgien-Dentiste de France
n° 1575-1576 – 23-30 mai 2013

Téléchargez  l’article

Conférence : Amélioration de la qualité des soins dans les centres de santé à ressources limitées

« Amélioration de la qualité des soins dans les centres de santé à ressources limitées »

Ikeda Noriaki2Le Dr Noriaki  Ikeda , DDS – PhD – Senior Medical Advisor – Bureau of International Medical Cooperation – National Center for Global Health and Medicine (NCGM), Japon,  a présenté  le mardi 19 mars à Montrouge son expérience dans 15 pays africains  (Madagascar,…)sur l’amélioration de la qualité des soins par la méthode 5S Kaizen TQM développée au Japon.

Cette approche 5S es500px-Carte_5St un processus en 5 étapes d’optimisation de l’environnement du travail dans les centres de santé par des méthodes simples et peu onéreuses utilisant les ressources existantes limitées. Une démarche graduelle et douce qui s’oppose au concept de reforme brutale du type «  on jette le tout et on recommence à neuf ».

Le Kaizen repose sur des petites améliorations  faites au quotidien, constamment. C’est d’abord un état d’esprit  qui nécessite l’implication de tous les acteurs.

Le 5S est une technique de management  japonaise  élaborée par Toyota :

  • Oter l’inutile
  • Ranger
  • Dépoussiérer, Découvrir les anomalies
  • Rendre évident
  • Etre rigoureux

L’amélioration de la qualité des soins  n’est pas facile, la méthode 5S  est un outil  qui y contribue.

Film : Réduction des risques d’infections liées aux soins au Cambodge

Ce film montre le travail et l’approche de l’AOI à partir de l’exemple du Cambodge où l’ONG intervient en appui conseil  à l’équipe du ministère de la santé.

 En milieu hospitalier et dans les centres de santé, l’enjeu majeur est d’adapter les programmes d’hygiène en fonction du contexte particulier et des ressources locales, dans un souci d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Des méthodes et des protocoles simples et bien respectés sont une garantie par rapport au risque de contamination croisée. Un film  a été réalisé en juin 2012 au Cambodge et au Laos avec le soutien de l’AFD et d’UNIDENT.

Cambodge : Des outils de formation pour la sécurité des soins

Les risques d’infections nosocomiales (hépatite B, C, VIH/SIDA, tuberculose,…)  lors de soins dentaires, sont élevés lorsque les protocoles de soins et l’équipement sont déficients. Les compétences du personnel dentaire et la qualité de l’équipement, au Cambodge, comme dans la plupart des pays en développement, exposent la population à des risques. Le Ministère de la Santé a décidé de former tout le personnel dentaire dans cette discipline, l’AOI apporte son soutien dans ce domaine.

L’approche retenue est de développer des outils de formation qui seront diffusés à toute la profession, basée sur 3 outils : vidéo, posters, guides pratiques.

Les guides pratiques avaient été élaborés en 2009 et diffusés en 2010.

En 2012 plus de 3000 posters (P1, P2,P3 ,P4,P5,P6) ont été finalisés et imprimés. Une partie a été diffusée dans les hôpitaux, centres de santé et faculté dentaire. En 2013 cette diffusion sera étendue et l’ensemble des posters seront donnés aux professionnels dans le secteur public et privé (600 dentistes, 250 infirmiers dentaires).

Une vidéo de sensibilisation a été réalisée en 2012, montrant les principaux risques lors des soins et les bonnes pratiques à mettre en place. L’approche retenue a été de réaliser un film ludique avec un acteur célèbre au Cambodge qui joue le rôle d’un dentiste très brouillon et dangereux pour ses patients. Ses fautes étant commentées et corrigées par un confrère effectuant les bonnes pratiques. La présence d’un acteur connu facilite la diffusion de cette vidéo et suscite l’intérêt des professionnels.

Les DVD sont en cours d’impression et seront diffusés fin 2012 à 600 chirurgiens- dentistes, 250 infirmiers dentaires et à deux universités (200 étudiants).

Les posters et la vidéo ont été réalisés avec le soutien de l’AFD et de la société Unident

Cambodge : Amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux de référence

La grande majorité des hôpitaux et centres de santé du secteur public est sous-équipée et ne peut proposer une qualité de service acceptable. Le Ministère de la Santé a formulé une demande d’appui pour mettre en place des services dentaires de référence  « modèles ».

En 2010/2011, des évaluations ont été réalisées, les outils d’évaluation ont été mis au point et 3 hôpitaux ont participé au programme de réhabilitation (Kompong Chnang, Takeo, Prey Chor). Ils ont été finalisés en fin 2011.

Trois nouveaux hôpitaux ont été identifiés pour participer au programme en 2011/2012 : Kompong thom, Prey Veng et Bati. Les travaux, la formation du personnel et l’équipement ont été réalisés en 2012.

Il était prévu initialement de soutenir 5 hôpitaux sur cette période. La stratégie appliquée dans les hôpitaux à taille réduite a évolué (hôpitaux de Prey Chor et Bati). Le Ministère de la Santé et l’AOI ont opté pour une approche intégrée et regroupant toutes les spécialités médicales effectuant des actes chirurgicaux (petite chirurgie, maternité et dentaire). Avant intervention les trois services effectuaient séparément le traitement de l’instrumentation et possédaient leurs propres stérilisateurs pour la plupart non conformes. Une stérilisation centrale a été créée dans ces deux hôpitaux et les services ont été rénovés. Tout le personnel des hôpitaux a été formé.

Les moyens et le temps nécessaires pour la mise en place d’une approche intégrée sont supérieurs à une intervention uniquement sur le secteur dentaire. De fait le nombre d’hôpitaux réhabilités sera inférieur à celui initialement programmé. En fin de projet 12 hôpitaux auront bénéficié du programme.

Fin 2012 un rapport d’évaluation à mi-parcours permettra de mesurer l’impact du projet concernant les principaux indicateurs sera finalisé (évolution de l’activité des services et sécurité des soins).

Madagascar : formation de médecins et préparation du projet 2013-2015

Du 27 septembre au 6 octobre , formation de 7 médecins en collaboration avec Santé Sud.              Au cours de cette mission, différentes rencontres ont eu lieu avec l’ambassade de France, l’Unicef  et le ministère de la santé malgache  dans le cadre de la préparation du projet qui va être introduit courant novembre 2012 à l’AFD.

Cette formation a eu lieu à Amboanana, commune rurale à 17 km au sud d’Arivonimamo, dans la région Itasy. Elle a duré 3 jours et demi, une journée de bases théoriques, 2 jours et demi de pratique clinique.

Le Dr Niry RAMAROMANDRA de santé Sud a assuré l’organisation en amont et elle est restée sur place pour s’occuper de la coordination. Le Dr Eva BARIJAONA , chef du service buccodentaire et de la santé mentale ainsi que le Dr Michel, dentiste référent du CHD d’Arivonimamo ont participé activement à cette formation.

Une méthode participative et interactive a été mise en place : le petit nombre de MGC et la proximité des formateurs ont favorisé cette approche.

La commune a mis à disposition de l’AOI et de Santé sud une grande salle à la mairie pour les extractions ainsi que du personnel et une salle pour prendre les repas.

Les 7 médecins du stage ont soulagé la douleur de 85 patients. Le travail s’est fait au début en binôme et les règles d’hygiène strictes ont été respectées : désinfection à la cocotte minute, comme d’habitude.

Lors du débriefing du 5 octobre avec le Dr Clément RAZAKARISON et le Dr Niry RAMAROMANDRAY, plusieurs points apparaissent :

–          Faire des tests pré formation pour les MGC et évaluer ainsi les niveaux de connaissance.

–          Pouvoir profiter dans la mesure du possible de l’outil informatique pour présenter des modules sous forme de power point.

–          Prévoir une supervision d’un jour et demi avec 30 patients le premier jour et 10  le deuxième jour.

–          Abandonner la deuxième supervision qui ne parait plus nécessaire.

–          Améliorer le recueil de données. A noter que les médecins de cette promotion ont obligation d’envoyer un SMS de relevé d’activité.

Au cours de cette mission, différentes rencontres ont eu lieu avec l’ambassade de France , l’Unicef  et le ministère de la santé malgache  dans le cadre de la préparation du projet qui va être introduit courant novembre 2012 à l’AFD.

Christophe Herran / Jean-François Bouyssie.